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Vous êtes indépendant ou en profession libérale, et vous avez entendu parler du régime réel en BNC sans bien comprendre de quoi il s’agit ? Que vous soyez consultant, graphiste, médecin ou encore psychologue, ce régime peut vous concerner et même vous aider à payer moins d’impôts. Voici tout ce que vous devez savoir sur ce régime d’imposition.
Zoom sur le régime réel du BNC
Les BNC, c’est quoi ?
Les BNC, ou bénéfices non commerciaux, désignent les revenus issus d’activités libérales, intellectuelles ou artistiques. Contrairement aux BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), qui concernent les activités commerciales, artisanales ou industrielles, les BNC s’appliquent aux professions où le savoir-faire intellectuel ou créatif est primordial : médecins, avocats, consultants, graphistes, etc.
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Le régime réel, comment ça marche ?
Avec le régime réel, aussi appelé régime de la déclaration contrôlée, vous déclarez vos revenus sur la base de ce que vous avez effectivement encaissé. Vous pouvez déduire l’ensemble de vos dépenses professionnelles : matériel, loyer, frais de déplacement, abonnements, assurances, etc.
Vous n’êtes imposé que sur votre bénéfice net, c’est-à-dire la différence entre vos recettes réelles et vos charges professionnelles.
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Bon à savoir : dans le cadre du régime réel, certains équipements durables peuvent faire l’objet d’un amortissement. Concrètement, leur coût est réparti sur plusieurs années, et pas déduit intégralement l’année de l’achat.
Micro-BNC ou régime réel : quelles différences ?
Le micro-BNC, est un régime fiscal simplifié, pensé pour alléger vos démarches. Tant que vos recettes ne dépassent pas 77 700 € par an (plafond 2025), vous y êtes automatiquement soumis.
Ici, pas besoin de tenir une comptabilité détaillée : vous déclarez simplement votre chiffre d’affaires (CA), et l’administration fiscale applique automatiquement un abattement forfaitaire de 34 % pour couvrir vos frais.
Pratique et rapide, oui, mais ce n’est pas toujours la solution la plus rentable ! Si vos dépenses réelles dépassent ce fameux 34 %, vous risquez de payer des impôts sur un bénéfice plus élevé que la réalité.
Le régime réel, lui, vous donne la possibilité de déclarer vos frais exacts. Il est un peu plus exigeant sur le plan comptable, mais souvent plus avantageux lorsque vos charges sont importantes ou varient beaucoup d’un mois à l’autre.
☝️ Bonne nouvelle : même si vous êtes éligible au micro-BNC, vous pouvez tout à fait choisir le régime réel. Pour cela, il vous suffit de faire une demande auprès de l’administration fiscale, généralement avant le 1er février de l’année concernée. Attention toutefois, ce choix vous engage pour au moins deux ans. Prenez donc le temps de bien comparer les deux options avant de vous décider.
Comment savoir si le régime réel est fait pour vous ?
Pour choisir la solution adaptée à vos besoins, posez-vous la question : est-ce que mes charges réelles dépassent 34 % de mon chiffre d’affaires ?
Si la réponse est oui, le régime réel est souvent plus avantageux. Vous paierez moins d’impôts tout en gardant une vision claire et précise de votre comptabilité.
La bonne nouvelle ? Avec des outils comme Indy, gérer votre comptabilité au réel devient très simple. Grâce à la synchronisation bancaire, le logiciel récupère automatiquement toutes vos transactions, les classe dans les bons comptes du plan comptable (PCG), et vous permet de générer vos déclarations fiscales en quelques clics seulement.
En résumé, le régime réel des BNC est une option à connaître, surtout si vous avez des charges importantes liées à votre activité. Il vous permet de déclarer vos revenus réels, sans payer d’impôts sur un bénéfice fictif.